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Jean BRUNETTI, les années de guerre

Pierre VIOLET entouré de sa sœur et sa cousine, et Jean
En décembre 1914, Jean est mobilisé, il a 19 ans.
Il est affecté
aux chasseurs cyclistes et retrouve  Pierre VIOLET au peloton d'élèves-officiers.

Il est nommé sergent, puis aspirant, et part au front en avril 1915.

En Champagne, il reçoit la Croix de Guerre et est cité à l'ordre de la Division.
Mais son ami Pierre est tué au combat.


Camarades de combat

Pierre Violet et Jean
En mai 1916, Jean est blessé en Lorraine. Il est conduit à l'hôpital de Dôle pour un éclat d'obus dans l'omoplate gauche.
Il reste en convalescence jusqu'au mois de novembre, et rejoint le front en décembre.


  Diplôme de Verdun 1916

En Champagne : 22 décembre 1915

         
                  
   Dans les tranchées (1915)          Les "Chasseurs" de Brissaut-Desmaillet (Jean 2ème à G.)

Extrait de l'Écho de Paris du 13 août 1917
Les chasseurs de Brissaut-Desmaillet
...et nous avons vu aussi un petit aspirant qui était joliment content. Parti en permission trois jours auparavant, il avait demandé à son commandant : "Surtout s'il y a quelque chose, vous me rappellerez !".... La veille, il reçoit un télégramme : "Si vous voulez être de la fête, revenez !". Il saute dans le premier train, et rejoint son bataillon à 5 heures du soir, trois heures avant l'attaque.
                                      
Echo de Paris

Le 14 juillet 1917, il défile à Paris et obtient quelques jours de permission à Bois-le-Roi.

De retour au front, il est sérieusement blessé au thorax au Chemin des Dames le 30 juillet.
Dans l'ambulance
qui le ramène à Paris, il est interviewé par un journaliste de L'Écho de Paris.

Après un séjour au Val de Grâce, il rejoint le dépôt de Menton et en profite pour aller voir son grand-père Charles Joseph.

Il est nommé Sous-lieutenant, et décoré de la Légion d'Honneur.

        


  Revue des troupes - Jean à gauche

Défilé du 14 juillet 1919 à Anvers.
"Un regard pour les jeunes Belges qui nous offrent des fleurs"

Après l'armistice, Jean est à Anvers, puis à Aix-la-Chapelle.
Démobilisé
en septembre 1919, il est promu lieutenant de réserve et classé dans le Service Militaire des Chemins de fer.

De retour à la vie civile,
Jean trouve un emploi comme directeur commercial dans les Etablissements CORNETTE (parfumerie, savonnerie, affaires de toilettes, ...).
Il retrouve sa famille, sa mère Léonie, et sa sœur Jeannette, grande amie de Madeleine DRIOTON.

Et en janvier 1922, il charge sa mère de d
emander, pour lui, la main de Madeleine.

             
 En famille : Jean, sa mère, Marraine Jeanne, Emie, Madeleine (1919)