Famille habert 5

Charles Nicolas HABERT, né en 1755, est le fils de Nicolas et Marie-Geneviève BOUILLEROT. En 1781, il épouse Antoinette MILON.
Ils ont quatre enfants : Nicolas-Claude, Louise, Jeanne et Marie.
Charles et Antoinette habitent à Paris, puis à Versailles au 46 avenue de l'Orient. En décembre 1788, il fait faillite, comme le montre des actes d'homologation de créances.
Un bon de caisse du 18 messidor de l'an V (6 juillet 1797) fait état de travaux qu'il a réalisés pour le compte de la Manufacture d'armes de luxe à Versailles.
Après le décès de sa femme en 1795, il épouse en 1796 Geneviève Antoinette CUGNET avec laquelle il a deux autres enfants : Jean Adolphe et Marie Victoire.
Son arrière-petite-fille, Léonie, dit dans ses souvenirs : qu'il était "tenancier du plus grand café de Versailles". Peut-être, après ses déboires, a-t-il laissé la peinture pour le commerce ?
Ou plutôt Léonie a-t-elle confondu avec son autre arrière-grand-père, François ROLLAT, cabaretier limonadier ?
Charles-Nicolas meurt vers 1820.

Page 5	Famille HABERT

Louis Alfred HABERT, mon arrière-grand-père, descend de plusieurs générations d'artistes qui ont noms : MILON, HABERT, ÉPAULARD, .... : ébénistes, sculpteurs, graveurs, peintres, doreurs, ... ils se côtoient dans le quartier du faubourg Saint-Antoine à Paris.
Nicolas HABERT, né en 1660, est graveur. Il est marié à Madeleine MASSON. Dans les archives de Versailles, se trouvent des estampes de Molière et de Pierre Nicole signées Nicolas HABERT. Peut-être lui ? ...ou son père ? Ils ont un fils, Nicolas, marié à Anne REMY. Fils de Nicolas et Anne, Nicolas HABERT, né vers 1730, est maître peintre et doreur. Vers 1754, il épouse Marie-Geneviève BOUILLEROT, dont il a trois enfants : Charles Nicolas qui épouse Antoinette MILON (voir ci-après), Marie-Jeanne qui se marie en 1783 à Versailles et Marie-Geneviève, décédée à 15 jours. Sa femme meurt en 1764, et en 1765, il épouse Marie-Geneviève HÉBERT, à la Paroisse Notre-Dame de Versailles. Il décède en 1794 (ou 1796 ?).		Estampes (burin et eau-forte) de Nicolas Habert ?
Vincent MILON, né en 1732, est le petit-fils de François Jean MILON, marchand de bois. Il est maître menuisier et maître sculpteur au faubourg Saint-Antoine à Paris. En 1757, il épouse Catherine PAUZE dont il a onze enfants : * Pierre Vincent, en 1758 * Antoinette, en 1759. Elle épouse Charles Nicolas HABERT, né en 1755, maître peintre et doreur (cf. ci-après). Elle est la grand-mère de Louis Alfred. * Nicolas, en 1760. * Charles Vincent, en 1763. Il épouse Jeanne LÉNOT. Sa descendance (familles FEUILLOY, DRUAIS, DESCHAMPS, BITTERLIN, BERTRAND) entretient des relations étroites de cousinage avec Louis Alfred HABERT et sa fille Léonie. * Michel, en 1764. * Vincent, en 1765. * Louise, en 1767. Elle épouse Joseph Etienne ÉPAULARD, fils de l'ébéniste Étienne ÉPAULARD, maitre ébéniste rue Saint-Bernard à Paris. Ce dernier, après le décès de Vincent MILON, épouse Catherine PAUZE, belle-mère de son fils ! * Jacques, en 1768. * Gabrielle, en 1774. * André, en 1775. * Pierre Marie, en 1777. Bien connu en son temps, Vincent MILON meurt en 1779. Son décès est annoncé dans le Journal de Paris du 11 mars. François DRUAIS, un de ses descendants a tenté de mettre en évidence des cousinages souvent éloignés.
Arbre généalogique de la descendance de Vincent MILON établi vers 1950 par François DRUAIS		Décès de Vincent MILON maître sculpteur, faub. Saint-Antoine Estampille d'Étienne ÉPAULARD maître ébéniste, rue Saint-Bernard
Charles Nicolas HABERT est le grand-père de Louis Alfred. Son arrière-petite-fille, Léonie HABERT, a laissé des "Souvenirs1" dont la première partie concerne ses grands-parents et parents avant sa naissance. Les citations en bleu sont extraites de ce document.
Charles Nicolas HABERT, né en 1755, est le fils de Nicolas et Marie-Geneviève BOUILLEROT. En 1781, il épouse Antoinette MILON. Ils ont quatre enfants : Nicolas-Claude, Louise, Jeanne et Marie. Charles et Antoinette habitent à Paris, puis à Versailles au 46 avenue de l'Orient. En décembre 1788, il fait faillite, comme le montre des actes d'homologation de créances. Un bon de caisse du 18 messidor de l'an V (6 juillet 1797) fait état de travaux qu'il a réalisés pour le compte de la Manufacture d'armes de luxe à Versailles. Après le décès de sa femme en 1795, il épouse en 1796 Geneviève Antoinette CUGNET avec laquelle il a deux autres enfants : Jean Adolphe et Marie Victoire. Son arrière-petite-fille, Léonie, dit dans ses souvenirs : qu'il était "tenancier du plus grand café de Versailles". Peut-être, après ses déboires, a-t-il laissé la peinture pour le commerce ? Ou plutôt Léonie a-t-elle confondu avec son autre arrière-grand-père, François ROLLAT, cabaretier limonadier ? Charles-Nicolas meurt vers 1820.	Bon de caisse de la somme de 116 livres 10 sols à payer à C. Habert pour solde de ses travaux jusqu'au 1er prairial dernier.	Carte de commerce (1783) de Charles Nicolas Habert, "maître peintre et doreur" (collection Rothschild -Waddesdon)