Page 1
grand-père de ma grand-mère
Michel OUDART
Son père, Jean Etienne OUDART, né en 1760, est ouvrier menuisier.
Sa mère, Marie Françoise MARIN, née en 1783, meurt à 22 ans peu après sa naissance. Blanchisseuse de son état, elle n'est pas mariée à Etienne comme le prècise l'acte de naissance de Michel.
Les grands-parents maternels de Michel sont Barbe BÉRENGER et Jean Nicolas MARIN, fabriquant de couleurs, habitant Faubourg St Denis.
Le 29 ventose an XII de la République Française, Acte de Naissance de Michel, né la veille, à trois heures du matin, chez ses père et mère, rue St Nicolas n°33, fils de Jean Etienne OUDART, menuisier et de Marie Françoise MARIN, non mariés.
L'an 1783, le 14 novembre, a été baptisée Marie Françoise, née de ce jour, fille de Jean Nicolas Marin, fabriquant de couleurs, et de Barbe Bérenger, son épouse, faubourg St Denis,. .
Étienne OUDART a une passion pour le théâtre, comme nous le raconte son ami Salvador dans un article paru en 1842, dans l'Écho, revue littéraire et artistique.
"Au 12 août prochain, je (devrais) à Monsieur Simone ou à son ordre la somme de 186 francs ... payable à mon domicile. A Boudeville, le 12 mai 1811... Oudart"
Note de son ami Salvador :
Oudart Michel, né le 29 mars 1804 faubourg St Martin n°84, hôtel des Arts, fils de Jean Etienne Oudart et Marie Françoise Marin, marié à la mairie du 5ème arrondissement le 22 janvier 1825 à Marie Marthe Fossé.
Extrait de "L'Écho"
Revue des Théâtres, de la Littérature et des Arts, du samedi 21 octobre 1842
"Il y a vingt ans j'ai fait mon ami d'un artiste comme il y en a peu... Michel
(OUDART) est fils d'un tambour-maître, qui cumulait avec sa place de chef
des tapins* nationaux, un emploi de tambour au théâtre du Gymnase-Dramatique.
Etienne, c'est ainsi que se nommait le père de mon ami, faisait avec Perlet
le roulement dans la Maison en loterie, et battait le pas ordinaire
dans Michel et Christine, ... Etienne est mort du choléra. Il disait souvent : "La déplaisante camarde n'oserait pas me prendre
à la tête de mon bataillon, et, dans les coulisses du Gymnase, on
ne laisse pas entrer les étrangers."... Le jour du convoi du brave
Etienne, trois cents tambours formaient le cortège d'escorte, et vingt tambours-majors
entouraient le char funèbre, où gisait le tambour-modèle, l'ami de Scribe**,
de Perlet et de Gontier.Revue des Théâtres, de la Littérature et des Arts, du samedi 21 octobre 1842
* Tapin : celui qui fait du tambour
** Eugène Scribe : auteur de comédies (Adrienne Lecouvreur) et livrets d'opéras-comiques (Les Hugenots).