Page 3 | La famille DRIOTON | |
La
famille DRIOTON est originaire de Verrey-sous-Salmaise, village
de 300 habitants en Bourgogne, dans le canton de Flavigny, à mi-chemin entre
Semur-en-Auxois et Dijon. Jacques DRIOTON, né vers 1728, est forestier. En 1753, il épouse Anne LARCENEUSE. Ils ont 5 enfants : Claudine, Jacques, Claude, Etienne et Antoine. Le dernier, Antoine, né en 1767, épouse Marguerite ROZÉ en février 1796. D'après son acte de mariage, il est serrurier. Ils ont six enfants :
| Pierre tombale de Jean et Anne DRIOTON |
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Pierre-Auguste DRIOTON nait
le 20 mai 1843 à Verrey-sous-Salmaise. Tout le monde l'appelle Gustave, car sur un acte d'état-civil, l'employé qui le connait bien l'inscrit sous le nom de Gustave ! Il épouse Elise GRENIER, fille d'un épicier de Béthisy-Saint-Martin en Picardie. Avec Elise, cuisinière dans un restaurant de Laumes, Gustave rejoint ses parents au Buffet de Laroche-Migennes et prend leur suite à leur décès, en 1882. La gare de Laroche est décrétée "d'intérêt général". Cela donne un coup de fouet à l'économie et l'emploi sur la commune. Gustave et Elise font fortune. Marie COLLET, ma sœur, raconte leur histoire dans ses souvenirs. | Elise Grenier et Gustave Drioton |
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Acte de mariage de Gustave et Elise Le 28 février 1867 à 11h 55, ... Pierre-Auguste DRIOTON, âgé de 23 ans, né à Verrey (Côte d'Or) le 20 mai 1843, ... fils de Jean DRIOTON et Anne FAUCILLON son épouse, tenant le buffet de Laroche… et de Elise Octavie GRENIER, âgée de 21 ans, né à Bethisy-Saint-Martin (Oise) le 11 juillet 1845, sans profession, demeurant avec sa mère à Paris, rue Saint-Martin, fille de Louis GRENIER, sans profession, … | Toute l'équipe du "Buffet de Laroche" autour de Gustave (devant, au centre), vers 1880 |
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La
gare de Laroche est inaugurée le 12 août 1849 lors de l'ouverture de la ligne
Paris-Tonnerre. Bien située, à quasiment égale distance de Paris et de Dijon,
Laroche est dès le début "Gare d'intérêt général" où tous les trains
s'arrêtent pour refaire le plein de charbon avant d'attaquer la "rampe de
Bourgogne". Dans le même temps, pour accueillir les équipes de "mécaniciens" et de "chauffeurs" des locomotives, une des premières cités cheminotes est construite. Des ateliers et bâtiments de service poussent, la démographie fait un bond. En 1918, la gare de Laroche prend le nom de Laroche-Migennes, juste retour des choses puisque Migennes est la commune sur laquelle elle est implantée ! La fin de l'ère de la traction vapeur, puis l'arrivée de la première ligne à grande vitesse en 1981 ont été à l'origine du ralentissement de l'activité de la gare de Laroche-Migennes. |
La gare de Laroche au début du 20ème s. |
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Gustave
et Elise
ont deux garçons nés à Migennes. |
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Henri DRIOTON |
Henri et Charles en 1914 |
Charles DRIOTON |
En famille en 1905
Henri (à G.), Charles derrière (au milieu), Elise (devant Charles), et sans doute la petite Madeleine à la gauche de sa grand-mère |
Verrey-sous-Salmaise |