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La famille MAGNE

La famille MAGNE dont descend ma grand-mère maternelle, est originaire de Mazoires, petit village d'Auvergne à 800 m d'altitude, à environ 40 kms au Sud de Clermont-Ferrand.
Encaissé dans la vallée de Rentières, il n'y a plus aujourd'hui qu'une centaine d'habitants.

Jean MAGNE nait en 1776 d'Antoine MAGNE et Françoise ROSSIGNOL. Le 17 juillet 1811, il épouse Antoinette DONNAVY et ils ont deux fils :
  Antoine, en 1812.
*   Pierre Auguste, le 27 septembre 1816.

Pierre Auguste MAGNE est cultivateur, comme son père. Mais la vie est rude et il est aussi brocanteur.
Le 24 juillet 1839, il épouse Elisabeth AUTERROCHE.
Ils ont six enfants : Anne, Antoinette, Pierre, Antoine (mon arrière-grand-père maternel), Jean-Baptiste et Pierre-Joseph.

L'église de Mazoires

Elisabeth AUTERROCHE,
grand-mère MAGNE

L'aînée, Anne, née le 7 janvier 1841, épouse le 20 septembre 1864 Jean PÉLISSIER qui habite le village de Rentières à 5 km de Mazoires.
Ils ont deux enfants : Clothilde et Antoine, qui épouse sa cousine Clémentine, fille d'Antoinette.

Antoinette, née le 1er février 1843, épouse le 12 août 1865 Claude PÉLISSIER, frère de Jean.
Ils ont une fille Marguerite Clémentine qui épouse Antoine. Ils
n'ont pas d'enfants. 

Les deux frères PÉLISSIER, Jean et Claude sont cultivateurs, mais comme beaucoup dans la région, ils sont aussi brocanteurs et quittent l'Auvergne pour la Région Parisienne.


Plateau du Cézallier (alt. 1040 m)


         
Claude PÉLISSIER             et             Antoinette MAGNE

Le village de Rentières


             
Antoine Pélissier et Clémentine Pélissier, sa femme et cousine
L'héritage d'Antoine PÉLISSIER
Antoine meurt à Migennes le 6 janvier 1926. Sans enfant, il lègue ses biens à sa femme Clémentine. A défaut, à sa belle-sœur Clothilde ou encore à sa cousine Marie-Jeanne, fille de Pierre MAGNE.
Cette cousine est aussi la légataire universelle du chanoine Magne, qui par réciprocité, décide de léguer ses biens à Clothilde ou à Clémentine ou au chanoine.
Clémentine fait de même. Dernière survivante, elle décède à 80 ans dans le 13ème arrondissement de Paris.
C'est ainsi que sa petite-cousine Madeleine DRIOTON hérite de ses biens, à charge pour elle de verser aux œuvres une part des revenus.
Pierre, né le 20 mars 1845, épouse Marie DURAND à Mazoires le 13 août 1868. Ils s'installent à Orléans. Pour la famille, Marie est la "Tante d'Orléans". Ils ont trois enfants : Marie-Jeanne, Antoine et Eugène (qui épouse à Paris Léonie VOIRON).

Antoine, né le 22 août 1847, épouse Annette BOST. Ils ont une fille, Marguerite, ma grand-mère (Cf. page suivante).

Jean-Baptiste, né le 23 mai 1850.
          
Marie-Jeanne        et      sa mère,  la "Tante d'Orléans"

Chanoine Magne
Pierre-Joseph, dernier des enfants MAGNE, nait le 28 mai 1854 à Mazoires. Il devient prêtre.
Chanoine à Sens, il est nommé en 1900 curé de
Migennes en Bourgogne. C'est qu'Alain Vincent désigne comme un : "
solide auvergnat rondouillard, baptisé "Babouinard", à cause de ses lèvres lippues" (1), décide de construire une église pour remplacer celle datant du 12ème siècle, trop exigüe. Disposant de ressources financières personnelles substantielles (il est actionnaire de la Compagnie P.L.M), il mène à bien la construction de l'église du Christ-Roi ou "Basilique des cheminots", tout près de la gare, au centre de l'agglomération. Elle est inaugurée en 1935.
                                              
(1) Le village sur la colline de Alain Vincent, 1993
      
Vitrail de l'église représentant le Chanoine Magne
tenant la maquette de l'élise du Christ-Roi.