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| Valério, de retour en France
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Valério
a bientôt 28 ans. Il retrouve sa famille et l'atelier de dorure C. & V. BRUNETTI où son
frère Charles Emile travaille seul depuis plusieurs années. Valério y reprend sa place.
Pour évaluer le partage des gains de chacun,
un document établit les bénéfices de l'atelier sur 7 ans et demi, de 1885 à juin 1892 : ils s'élèvent à 90.067 francs, soit 12 000 francs
par an. (Pour fixer les idées, le salaire d'un ouvrier dans l'industrie
privée en région parisienne en 1890 est de l'ordre de 1.500 francs par an).
Cela n'empêche pas Valério de continuer de voyager.
En juillet 1893, il part en train pour Marseille (qu'il compare
à Salt Lake City !... et il n'aime pas la bouillabaisse),
Cannes, Nice la bella, Monaco, Menton, Vintimille, Gênes, Florence,
Venise, Vérone, Milan.
Et ses voyages en Italie se sont certainement
poursuivis les années suivantes, vus les nombreux albums de photos d'Italie qu'il a laissés. D'ailleurs, un ticket de caisse prouve sa présence à Turin en avril 1894.
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Comptes de l'atelier C.&V.
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Voyages en Italie - 1893
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1er juillet 1893 : Départ de Paris 8h 25
Torino 7 avril 1894 : Caffé stazione centrale
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Valério s'intéresse toujours à la pharmacie. A son retour d'Australie, il s'inscrit à la Faculté de Pharmacie
de Paris, et fait les démarches nécessaires pour faire valider ses diplômes
australiens en France.
Le 21 décembre 1898, il reçoit la dispense
du Certificat d'Études pour les 3 années de stage officinal et
de l'examen de validation. Mais ceci ne lui confère pas le titre
de pharmacien et il doit s'inscrire pour une scolarité supplémentaire.... Ce
qu'il n'a pas fait, semble-t-il.
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Décision du 19 décembre 1898 :
Dispense de la faculté de Pharmacie.
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"Liste des articles vendus à mon fils Valério - octobre 1883"
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En octobre 1893, Valério désire sans doute s'installer "dans ses
meubles" ! Un reçu sur papier timbré fait mention de la vente
d'articles divers (literie, assiettes, ...) par Charles Joseph
à son fils Valério pour la somme de 430 francs ! Étonnant, entre père et fils !
A
l'atelier, Valério fait la connaissance de Louis Alfred Habert, ami de
la famille..... et de sa fille Léonie qu'il épouse le 18 décembre 1894
à la mairie du 9ème arrondissement de Paris.
C'est son petit frère Émile qui montre ses talents de dessinateur
en faisant ce menu pour l'enterrement de la vie de garçon de Valério.
A noter que sur l'acte de mariage, Valério
est "négociant". Peut-être est-il en charge du commercial
dans l'affaire familiale ?
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Menu dessiné par son frère Émile
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Mariage de Valério et Léonie
L'an
mil huit cent quatre vingt quatorze le dix-huit décembre à onze
heures du matin,, acte de mariage
de Valério, Grégoire, Nicolas
Brunetti, né à Paris le 23 novembre 1862, négociant, domicilé 122
rue du faubourg St Martin, fils de Charles Joseph Brunetti et de
Astasie Émile Petit, époux rentiers demeurant 25 rue de l'Aqueduc...
d'une part
Et de Léonie Honorine Habert née à Paris le 12 février
1873, institutrice, domiciliée 56, rue du Pré St Gervais avec sa
mère, fille majeure de Louis Alfred Habert, décédé et de Victoire
Honorine Oudart, sa veuve, rentière... d'autre part
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Valério
et Léonie s'installent au 178, rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Ils
ont trois enfants :
- Jean, le 11 novembre 1895
- Jeanne, le 9 octobre 1896
- Georges, le 11 juin 1898.
La famille est heureuse. De nombreuses lettres témoignent de l'amour
de Valério pour sa femme et ses enfants.
Il écrit le "Livre à Jean", le "Livre à
Jeanne", le "Livre à Georges", véritables tableaux de bord très détaillés des premières
années de ses enfants (les "Livres" s'arrêtent en 1901).
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Valério a semble-t-il
bénéficié des conditions particulières d'enfants nés en France de
parents étrangers. Ayant opté pour la nationalité
française à son mariage, il est appelé avec la classe
1895 comme le précise son livret militaire.
En 1897, il passe dans la réserve et effectue en
1898, une période militaire de 8 jours à Abbeville.
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Livret militaire
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Valério,
Pauline, Eugénie, Emilie {ou Emilie / Eugénie], Léonie, ..?..
Jean, Honorine, Jeannette, vers
1900
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La famille
de Valério et Léonie (vers 1905) Jeannette, Georges et Jean
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